Longs voyages d’été ou voyages éclair en 1 week-end, de plus en plus de personnes sont prises par l’envie de découvrir et explorer le reste du monde. L’Europe n’est pas en reste puisque ce continent concentre les plus beaux centres et vestiges historiques préservés, mais offre également des facilités de voyages uniques. Parmi les plus belles villes d’Europe à visiter, Séville se place sans souci sur les marches du podium.
5 monuments à voir absolument à Séville
Séville – ou Sevilla en espagnol – est une ville située à environ 550 km au sud de Madrid. Capitale de la communauté autonome d’Andalousie, Séville est la 4e ville du pays et se classe comme un centre économique, touristique et historique important.
Pour celles et ceux qui souhaitent bientôt acheter leurs billets de voyage direction Séville, voici les 5 monuments incontournables à visiter, de quoi retourner chez soi la tête pleine de magnifiques souvenirs et la pellicule remplie de photos.
Alcazar de Séville
Il est impossible de visiter l’Espagne sans passer par l’alcazar de Séville. Véritablement emblème de la ville, l’alcazar est un palais fortifié construit en l’an 800 par l’émir omeyyade de Cordoue. Ce palais de style purement islamique a été construit sur d’anciennes ruines romaines et a subi nombre de modifications, les générations de dynasties musulmanes et chrétiennes ayant chacune apporté son style propre à l’édifice.
Toujours utilisé comme résidence du souverain, la famille royale d’Espagne séjourne encore à l’alcazar quelques rares fois par an.
Cathédrale Notre-Dame du Siège de Séville
Église mère de l’archidiocèse de Séville, la cathédrale Notre-Dame du Siège est un monument construit à partir du début du 14e siècle.
Édifiée sur l’emplacement d’une ancienne mosquée, celle-ci fut au départ convertie en cathédrale, avant d’être détruite par un tremblement de terre. Reconstruite entièrement, la cathédrale garde un style mêlant empreint mauresque et esprit hispanique, un mélange qui lui offre aujourd’hui son aura unique et son charme qui attire les foules.
Possédant la plus grande nef d’Espagne, la cathédrale Notre-Dame du Siège est aujourd’hui le bâtiment le plus haut de la ville de Séville grâce à son célèbre clocher, la Giralda. Ce clocher est en réalité un minaret qui faisait partie de l’ancienne mosquée. Détruit également durant le tremblement de terre et reconstruit en prenant quelques libertés, il est aujourd’hui l’un des symboles de Séville.
Plaza de Toros de la Maestranza
Festivité emblématique de l’Espagne, la corrida est un sport national qui réunit des générations entières. La Plaza de Toros est la plus grande arène de corridas d’Espagne. C’est en ce lieu construit au 18e siècle qu’a lieu le grand festival de corridas, pouvant accueillir jusqu’à 13 000 spectateurs.
Dans le bâtiment de style baroque se trouve aussi le musée de la corrida, réunissant peintures, objets retraçant l’histoire de la tauromachie, des statues de toréadors ainsi que la statue de la mère du roi Juan Carlos.
L’entrée du musée est tarifée à 10 euros pour adultes, ce prix incluant une visite de l’arène.
Torre del Oro
La Tour de l’or, ou Torre del Oro en espagnol, est une grande et imposante tour d’observation de style Almohade. Son nom viendrait d’une légende racontant que tout l’or ramené des Amériques durant 16e siècle y aurait été conservé.
Construite au 13e siècle par les almohades comme tour d’observation militaire pour protéger la ville des invasions, celle-ci fait partie des fortifications du centre-ville historique. Contrairement à la plupart des tours de défenses, cette tour possède une base dodécagonale à 12 angles, alors que la plupart des tours sont de base rectangulaire avec 4 angles.
En plus d’un tour de défense, la Torre del Oro a également servi comme prison au Moyen-Âge et abrite désormais un musée maritime.
Archives générales des Indes
Les archives générales des Indes sont conservées à l’intérieur d’un large bâtiment, aujourd’hui un des plus célèbres de la ville de Séville. Situées au cœur de Séville, les archives gardent en elles les traces de colonisation espagnole à travers ce que les Espagnoles nommaient alors « les Indes ».
Au total, ce site concentre plus de 43 000 dossiers et 80 millions de documents. Sa construction ordonnée par Charles III avait sans doute pour but de contrer les légendes noires et critiques répandues alors sur les colonisations espagnoles, mais également françaises, portugaises ou encore britanniques.
L’entrée des Archives générales des Indes est gratuite, de quoi favoriser un passage rapide, surtout que la visite en elle-même ne prend pas beaucoup de temps.